"Je n'aurais pas pu être dans une entreprise où il faut rallumer son PC tous les soirs" : les jeunes salariés moins prêts à sacrifier leur vie de famille.

Sommaire :

• Des signaux faibles devenus alertes majeures

• Des attentes claires, des réponses encore trop rares

• L’enjeu : fidéliser les talents, aujourd’hui et demain

Dans un monde du travail en pleine mutation, la nouvelle génération de parents salariés bouscule les lignes... C'est ce que révèle le récent sondage OpinionWay réalisé pour teale et Les Parents Zens, mis en lumière avec le témoignage poignant d'Elodie, parent et salarié chez Lucca et Maud, DRH de cette startup, pour France Info.

Des signaux faibles devenus alertes majeures

À l’heure où 89 % des salariés ont des responsabilités familiales, la parentalité reste trop souvent un angle mort des politiques RH. Entre surcharge mentale, horaires rigides, manque de solutions de garde ou de flexibilité, le quotidien des jeunes parents se heurte à des organisations encore peu adaptées.

Dans les faits, 57 % des parents salariés déclarent ressentir une charge mentale accrue liée au travail. Et pour cause : 27 % peinent à gérer les urgences pro/perso, 17 % subissent la pression d’une disponibilité constante, et 12 % dénoncent des horaires rigides.

Résultat ? Des renoncements : 17 % réduisent leur temps de travail, 13 % refusent une évolution de carrière. Surtout, les femmes sont les premières impactées, avec 43 % déclarant une carrière affectée par l’arrivée d’un enfant.

Des attentes claires, des réponses encore trop rares

Face à ces constats, les jeunes salariés attendent des mesures concrètes, mais 60 % des parents salariés affirment que leur entreprise n’a rien mis en place.

L’enjeu : fidéliser les talents, aujourd’hui et demain

Au-delà du confort individuel, c’est bien un enjeu stratégique de rétention qui se joue. Dans un contexte d’hyper-croissance et de forte charge de travail, les entreprises qui ne revoient pas leurs modèles risquent une fuite de compétences.